Performance sanitaire

Derrière la notion de performance sanitaire, tant dans le domaine de l’eau que de celui de l’air, se retrouvent principalement et surtout les thèmes d’accueil du public et de santé publique.

Bien gérer ses flux d’air et d’eau permet à un bâtiment d’être le plus performant possible, et ce en terme sanitaire d’une part, mais aussi en terme d’efficacité, d’économie, de consommation, de confort, de labellisation d’autre part.

L a problématique est plus que jamais au centre des préoccupations, avec en ligne de mire les législations en 2020 : Comment améliorer significativement les conditions d’accueil et de travail des usagers d’un bâtiment, qu’il s’agisse d’une industrie de pointe dans laquelle des centaines de travailleurs vont y passer des journées entières à maîtriser des process complexes, ou qu’il s’agisse d’une école, d’une piscine, accueillant du jeune public tous les jours.

Par exemple : L’efficacité d’un travailleur, ou la faculté d’un enfant à appréhender de nouvelles notions dépendent pour beaucoup de la situation d’accueil dans laquelle il se trouve.

Ainsi, un travailleur assuré que son travail se fait dans les meilleures conditions possibles, en sécurité et dans un respect total de son environnement, aura un bien meilleur rendement et s’épanouira bien plus dans son travail.

Selon un étude de l’Université de Warwick, 2014, les salariés heureux sont 12% plus productifs

S elon une étude réalisée par l’Institut Chapman en 2005, il est possible, dans une entreprise où il est agréable de travailler, de voir les dépenses liées aux problèmes de santé des salariés baisser de 25 %. En effet, un cadre professionnel épanouissant réduira la fatigue psychologique liée au stress et offrira plus de souplesse au salarié pour lui permettre d’adapter son rythme de travail. Moins fatigué, le collaborateur a ainsi moins de risques de tomber malade et d’être arrêté pour des courtes ou longues durées.

Autre exemple : en 2015, plus de 3 000 établissements de santé assurent le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades. Dans un contexte marqué par le vieillissement de la population et l’augmentation des pathologies chroniques, les structures hospitalières s’adaptent et modifient en profondeur leurs modes d’intervention et leur organisation. La performance sanitaire et son optimisation sont au coeur des solutions à apporter pour améliorer durablement et significativement l’accueil de patients de tous âges et de leur accompagnants.

L a performance sanitaire se pense bien sûr en amont d’une construction ou d’une rénovation d’une structure. Ainsi, tous les flux d’air, d’eau, les process industriels de pointe, pouvant générer de la pollution qu’il convient de contrôler, ou pouvant présenter des risques, seront pensés et maîtrisés.

Pour autant, le risque existe toujours, et il convient de l’évaluer, le quantifier et en mesurer les conséquences le cas échéant. La gestion de crise fait partie de notre travail et de notre expertise. Elle se construit en amont d’une crise éventuelle, afin de prévoir, pendant la dite crise, afin de la contenir et de la résoudre efficacement, et enfin après la crise pour en tirer les enseignements et mesurer les conséquences.

C ertaines structures peuvent être très sujettes à des contaminations par exemple. Les piscines et autres établissements aquatiques, ont cette particularité d’être exposés à des risques de légionelle.

Ou encore, des bibliothèques, ou archives, musées, ont des problématiques de conservation bien spécifiques très liées à leur gestion des fluxs d’air.


Chaque bâtiment spécialisé dans un type d’activité et d’accueil se voit confronté à des problématiques sanitaires qui leur sont propres. Ainsi l’accompagnement en performance sanitaire prend tout son sens et permet d’optimiser nombres de process et de minimiser tous les risques inhérents à ces process.